FAQ

événements - 2020

FAQs

  • Surveillance échographique des grossesses gémellaires

    L’échographie du premier trimestre est fondamentale pour les jumeaux car elle permet de déterminer précocement le type de grossesse gémellaire : monochoriale avec des jumeaux identiques partageant le même placenta ; ou bichoriale avec des jumeaux ayant chacun son placenta, et communément considérés comme faux jumeaux (une fois sur dix, ce sont de vrais jumeaux !). 

    Dans le cadre des grossesses géméllaires, les échographies du premier, deuxième et troisième trimestres réalisent les mêmes objectifs que pour les grossesses uniques. En revanche, la surveillance échographique est plus accentuée chez les jumeaux en raison de leur risque élevé de complications spécifiques (retard de croissance, accouchement prématuré, complications spécifiques des grossesses monochoriales notamment le syndrome transfuseur-transfusé…)

    Le rythme de surveillance échographique est donc variable en fonction du type de grossesse gémellaire :

    • Tous les 15 jours en cas de grossesse gémellaire monochoriale
    • Tous les mois en cas de grossesse gémellaire bichoriale
    • Ce rythme de surveillance peut être parfois adapté en fonction de la situation et de l’évolution de la grossesse.
  • Quel type de grossesse gémellaire avez vous ?

    Les grossesses gémellaires sont de deux types. Tout d’abord, les grossesses gémellaires issues de la fécondation de deux ovules par deux spermatozoïdes. Ces grossesses sont dites dizygotes avec deux placentas et deux cavités amniotiques. Elles sont nommées grossesses gémellaires bichoriales-biamniotiques ou plus communément « Faux-Jumeaux ».

    Les jumeaux monozygotes proviennent eux de la division d’un ovocyte fécondé par un seul spermatozoïde. Ils sont génétiquement identiques et ont donc le même sexe : Ils sont communément appelés « VRAIS-Jumeaux » Selon le moment de la division de l’œuf, on peut distinguer plusieurs types de placentation.

    • jusqu’au 4ème jour : la grossesse est bichoriale biamniotique (bibi) (mais cette fois ce sont de vrais jumeaux!).
    • entre le 5ème et le 8ème et aboutissent à une grossesse monochoriale biamniotique (monobi) où les jumeaux se partagent le même placenta mais ont deux sacs différents
    • au delà du 8ème jour. Elle a pour conséquence une grossesse monochoriale monoamniotique (monomono) où les jumeaux se partagent le même placenta et le même sac amniotique.
  • Quand dois je prendre RDV pour ma première consultation?

    L’idéal est de consulter entre 5 et 10 semaines d’aménorrhée (SA). En effet il ne faut pas consulter trop tôt, car l’embryon n’est visible en échographie qu’à partir de 5 SA . Si vous faites l’échographie avant vous ne verrez rien et cela vous inquiètera !

    Cette première consultation permettra de dater la grossesse, de réaliser le premier examen clinique, prescrire la vitamine B9 (acide folique) si vous ne la prenez pas déjà, mettre à jour votre frottis, prévoir les bilans sanguins, vous donner les recommandations alimentaires, discuter en fonction de vos antécédents du lieu d’accouchement adapté pour vous et programmer le suivi clinique et échographique.

  • Quelle est la différence entre semaines d'aménorrhée et semaines de grossesse?

    Les semaines d’aménorrhée SA sont calculées à partir du premier jour des dernières règles alors que les semaines de grossesse SG sont basées sur le jour de la conception (fécondation).

    La conception (début des SG) se situe à quelques jours près au moment de votre ovulation, soit 14 jours après le premier jour des dernières règle (le début des SA). Il faut donc ajouter 14 jours ou deux semaines aux SG pour parler en SA.

    Pour parler en mois de grossesse il ne faut pas compter par 4 semaines car les mois n’ont pas tous la même durée. Voici quelques dates clés :

    • 3 mois = 13 semaines de grossesse = 15 SA
    • 6 mois = 26 semaines de grossesse = 28 SA
    • 9 mois = 39 semaines de grossesse = 41 SA

    Soyez indulgentes, tout au long des 9 mois, les médecins ne parleront de l'âge de la grossesse (âge gestationnel) qu’en semaines d'aménorrhée.

  • Ma date de terme est elle fiable ?

    Avant 13 semaines d’aménorrhée, tous les embryons d’un même âge font la même taille. On sait donc qu’une taille d’embryon donnée (ou longueur cranio-caudale LCC= de la tête jusqu’aux fesses)) correspond à un terme de grossesse (par exemple: LCC=45mm correspond à 11 semaines d'aménorrhée)

    On peut donc calculer la date de conception (date de début de grossesse=DDG) et puis le terme (date prévue d’accouchement=DPA) à partir de la taille (la LCC) mesurée à l’échographie du premier trimestre. La date de début de grossesse est fiable à 3-4 jours.

    Cette échographie est faite entre 11 SA et 13 SA + 6 jours.

    La détermination de votre terme ou date prévue d’accouchement ne signifie pas que vous accoucherez pile ce jour-là. En effet la mise en travail pour accoucher, peut avoir lieu n’importe quand durant le dernier mois. Votre bébé est considéré comme ‘non prématuré’ à partir de 37 SA.

  • Quand aurais-je la déclaration de grossesse?

    La déclaration de grossesse est faite après avoir déterminé la date de début de grossesse (DDG) soit après l’échographie du premier trimestre faite entre 11 SA et 13+6 SA.

    La déclaration pourra être faite en ligne sur le site de la sécurité sociale ou ameli.fr par la personne qui vous suit. Vous n’aurez donc rien à faire dans ce cas.

    Alternativement, la déclaration vous sera fournie par votre gynécologue sur papier. Après avoir rempli votre partie, vous aurez 2 feuillets bleus à envoyer à la CAF et un feuillet rose à la sécurité de sociale.

  • Est-ce qu’il y a des inconvénients à l’échographie ?

    Selon l’état actuel des connaissances, l’échographie ne comporte pas de risque pour la future maman ni pour le fœtus. C’est une technique d’imagerie médicale qui fait appel aux ultrasons, contrairement aux radiographies et aux scanners qui utilisent des radiations ionisantes (rayons X).

    La réalisation de l’échographie peut parfois être un peu sensible pour la patiente, lorsque l’échographiste appuie avec la sonde sur les côtés de l’utérus. Ce ressenti est lié à la mise sous tension des ligaments utérins, ressemblant aux douleurs ligamentaires, sans autre conséquence pour le bébé. De plus, il est parfois nécessaire de mobiliser un peu le fœtus afin de mieux l’examiner ; cette mobilisation n’est pas douloureuse pour lui car il flotte dans son liquide amniotique et est protégé par la paroi utérine.

    Enfin, au cours du 3ème trimestre, la position allongée sur le dos peut être inconfortable ou provoquer un malaise vagal chez la mère. Lors de l’examen, il ne faut pas hésiter à prévenir l’échographiste qui pourra réaliser l’examen en vous allongeant sur le côté ; cette position latérale améliorera le retour du sang veineux vers le cœur (les vaisseaux étant moins comprimés par l’utérus), et vous vous sentirez ainsi mieux.

  • Quelles sont les précautions à prendre avant une échographie ?

    Pour mieux voir lors de l’échographie, il est préférable d’arrêter d’appliquer de la crème ou de l’huile sur le ventre 3 jours avant l’examen. En effet, la crème limite le passage des ultrasons et diminue la visibilité lors de l’examen.

    Il n’est plus nécessaire d’avoir la vessie remplie avant une échographie, car la puissance des sondes abdominales s’est beaucoup améliorée. Par ailleurs, une vessie remplie peut rendre l’examen inconfortable surtout lorsque l’on réalise une échographie endovaginale à l’aide d’une sonde introduite dans le vagin, pour compléter l’examen du fœtus.

    Il est préférable de ne pas venir accompagné de vos enfants plus grands à cet examen, pour faciliter d’une part la concentration de l’échographiste et pour éviter d’autre part de les associer à l’annonce d’une éventuelle mauvaise nouvelle.

  • Quelles sont les échographies recommandées pendant la grossesse ?

    Lorsque la grossesse se déroule bien, trois échographies (une par trimestre) sont recommandées aux femmes enceintes. Elles servent à dépister certaines anomalies du fœtus et du placenta et sont aussi des moments précieux de rencontre avec le futur bébé.

    L’échographie du 1er trimestre est réalisée entre 11 semaines d’aménorrhée (SA) et 14SA, elle permet de préciser la date de début de grossesse et participe au dépistage de la trisomie 21, une première visualisation des organes du fœtus est réalisée.

    L’échographie du 2ème trimestre est réalisée entre 21 et 24SA, elle réalise, entre autres, l’examen morphologique du fœtus, c’est lors de cette échographie qu’est déterminé le sexe du foetus.

    L’échographie du 3ème trimestre est réalisée entre 31 et 34SA, elle va principalement vérifier la bonne croissance fœtale ainsi que la position du fœtus et du placenta. Elle permet également de regarder une dernière fois l’aspect des organes du futur bébé.

    Dans le cas d’une grossesse particulière ou pathologique, des échographies complémentaires sont effectuées. Cela concerne les grossesses multiples, les grossesses à risque d’anomalie morphologique fœtale identifiées par l’histoire obstétricale, lorsqu’une image anormale est évoquée par l’examen de dépistage ou lorsque des difficultés techniques ne permettent pas de mener à bien l’examen de dépistage.

    Des échographies focalisées sont parfois aussi réalisées pour surveiller la croissance du fœtus ou la longueur du col utérin.

    Une échographie dite de datation est souvent réalisée au cours du deuxième mois de grossesse (après 6 semaines d’aménorrhée) pour vérifier la localisation de la grossesse, le nombre d’embryons et leur bonne évolutivité.

  • Qu’est-ce que l’échographie 3D/4D ?

    L’utilisation de la technologie 3D n’est pas une nécessité pendant une échographie de dépistage mais elle permet de faire de ce moment d’examen médical, un beau partage et une occasion de créer des liens avec ce futur bébé.

    Elle consiste en une reconstruction tridimensionnelle de l’organe examiné. L’intégration du temps comme 4ème dimension (4D) permet de visualiser les mouvements.

  • Qui est concerné par l’endométriose ?

    Si les affections liées à la sphère gynécologique restent encore souvent taboues, elles ne doivent pas être ignorées. L’endométriose touche entre 3 et 6 millions de françaises et mérite donc, comme tout problème de santé publique, d’être considérée et traitée avec sérieux.

    Potentiellement, elle peut toucher toutes les femmes réglées. La plupart des femmes atteintes sévèrement se plaignent d’avoir souffert depuis la puberté de douleurs gynécologiques violentes sans que le médecin n’ait évoqué l’endométriose.

    Aujourd’hui, l’endométriose est diagnostiquée, avec un retard moyen de cinq années, durant lesquelles la patiente a souffert et la maladie a eu le temps de causer des dommages notables sur différents organes. Les médecins spécialistes de l’endométriose s’accordent à dire que la maladie toucherait 1 femme sur 10. Ce chiffre concerne  les femmes pour qui le diagnostic a été posé. Il est donc probable que l’endométriose touche plus de femmes encore.

  • Que faire si je suspecte des signes d’endométriose ?

    La première chose à faire et de consulter un gynécologue spécialisé pour effectuer l’examen clinique et un bilan spécifique. Il est important de poser le bon diagnostic au plus tôt, pour soulager vos douleurs mais aussi pour éviter que la situation ne s’aggrave et n’entraîne d’autres troubles.

    Votre gynécologue vous fera pratiquer les examens complémentaires qu’il jugera nécessaires et pertinents, parmi lesquels :

    • Échographie /Échographie pelvienne

    Examen qui permet de visualiser les organes internes notamment pour déceler la présence de kystes ovariens. Les autres lésions peuvent malheureusement passer inaperçues.

    • IRM

    Technique d’imagerie permettant d’obtenir des vues en 2D ou 3D. Cet examen offre une observation précise des organes internes. Dans le cas d’une endométriose, l’IRM permet de détecter des kystes, des nodules ou des lésions endométriosiques. Elle est utilisée afin de confirmer notamment et de détailler les résultats de l’échographie.

    • Cœlioscopie (examen chirurgical)

    Technique chirurgicale se traduisant par l’introduction d’une petite caméra par le nombril, et de différents instruments, elle permet un diagnostic plus complet et souvent permet une intervention chirurgicale à but curatif. Elle permet de visualiser précisément les lésions et de faires des prélèvements qui confirment le diagnostic.

  • Quand consulter son ostéopathe pour l’endométriose ?

    Il est conseillé de consulter un ostéopathe spécialisé en complément d’un suivi gynécologique ou pour vous accompagner lors d’une chirurgie de l’endométriose afin d’en éviter le plus possible les effets secondaires.

    Vous pouvez consulter votre ostéopathe dès l’apparition des premiers symptômes. Il est conseillé de consulter rapidement si vous suspectez une endométriose car les symptômes peuvent vite évoluer et vous handicaper au quotidien.

    L’endométriose étant souvent à l’origine de l’infertilité, vous pourrez consulter à titre préventif votre ostéopathe pour vous aider à avoir un enfant.

    Après une seule consultation, les premiers résultats seront visibles. Cependant, plusieurs séances seront certainement nécessaires, en fonction du diagnostic posé par votre ostéopathe et votre équipe médicale.

  • Quels résultats espérer de l’ostéopathie pour l’endométriose ?

    Grâce à des techniques douces, des manipulations précises et un traitement personnalisé adapté, votre ostéopathe pourra non seulement soulager les différents symptômes de l’endométriose, et éviter que les douleurs ne reviennent de manière chronique.

    Une fois la mobilité de vos organes retrouvée, vos tensions musculaires et faciales libérées, et votre circulation sanguine relancée, les symptômes de l’endométriose s’atténueront rapidement et vous sentirez les effets bénéfiques de l’ostéopathie s’installer au fil du temps.

  • En quoi consiste le traitement ostéopathique de l’endométriose ?
    • En quoi consiste le traitement ostéopathique de l’endométriose ?

    L’ostéopathie a une place importante dans la prise en charge de l’endométriose et de ses multiples symptômes ainsi que dans l’amélioration de la qualité de vie des patientes.

    La sphère gynécologique

    La sphère gynécologique est une spécialité bien connue en ostéopathie et ses techniques douces et ciblées sont efficaces et tout à fait recommandées en complément d’un suivi médical traditionnel.

    Dans le cas de l’endométriose, votre ostéopathe manipulera principalement toute la zone abdominale et le bassin afin d’agir sur :

    • Le système uro-génital
    • Le système digestif
    • La vascularisation
    • Les hormones

    Il travaillera aussi à relancer votre circulation sanguine et à lever les tensions ligamentaires accumulées. Et ce, notamment la région du bassin pour redonner de la mobilité à vos tissus internes.

     

    La colonne vertébrale

    En travaillant le long de la colonne vertébrale, l’ostéopathe va rétablir la bonne mobilité de tous les éléments, ainsi que des organes concernés par l’endométriose, et il soulagera entre autre :

    • Les troubles digestifs
    • Les douleurs lombaires
    • La sensation de jambes lourdes
    • Les dysménorrhées (douleurs pendant les règles)

    Votre ostéopathe veillera également à vérifier les cervicales et toute la zone crânienne afin d’agir sur le système nerveux et le système hormonal.

    Les fascias

    Les ostéopathes travaillent souvent sur les fascias, membranes fibro-élastiques constituées de collagène qui enveloppent différentes structures ou organes du corps.  Au niveau du bassin et de l’abdomen de la femme se trouve tout un réseau de fascias. Ces derniers permettent la protection, la séparation, et la nutrition des organes par son réseau artério-veineux. Tous les replis et feuillets de ces fascias forment des liens entre les différents organes et structures du bassin de la femme.

    Dans l’endométriose, des tissus d’endomètre se développent un peu partout provoquant des inflammations et des adhérences. L’ostéopathe va donc examiner et traiter les éventuelles fixations et restrictions de mobilité de fascias afin de supprimer les adhérences pour restituer la mobilité permettant la bonne circulation de tous les liquides.